CNRD : deux ans d’un pouvoir qui veut faire la différence

Il y a deux ans, les forces armées guinéennes, sous la coupe du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) prenait le pouvoir en Guinée. Alors que les Forces vives parlent de violation des droits de l’Homme et du retard dans la mise en oeuvre du chronogramme, beaucoup estiment que des actes importants sont posés. «Bien qu’il existe encore beaucoup  d’efforts à faire pour soulager les ménages et mettre en place les bases du développement, en termes de bilan du CNRD, je dirai qu’il y a eu une amélioration nette dans beaucoup de secteurs. Si nous prenons, par exemple, à la Fonction publique, il y a en cours un assainissement considérable du fichier, qui pourrait ouvrir, après cette opération, à  de nouvelles opportunités d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de l’Etat. En plus, il y a eu une amélioration en matière de fourniture du courant et l’électrification des quartiers et rues de Conakry notamment par l’installation des panneaux électriques. Mais aussi des réformes dans le secteur éducatif qui ont permis de réduire aujourd’hui les fraudes aux examens nationaux ainsi que des actions contre des  pratiques de gestion malsaines dans l’administration », soutient Aboubacar Diakité, professeur d’Economie.

Pour sa part, Mohamed Condé,  conseiller au ministère de l’Information et de la Communication estime que  » ce bilan se traduit par l’engagement des nouvelles autorités à lutter contre la corruption, le rétablissement des valeurs de l’excellence,  et aussi par le fait de ramener  la jeunesse dans le circuit général de la chose publique , c’est-à-dire le renouvellement de générations. »
Poursuivant son analyse,  M. Condé ajoute  que pour la bonne suite de la transition,  Il faut l’engagement des Guinéens à accompagner les autorités « parce qu’il faut éviter toutes les formes de conflits,  qui sont sources de  retard, les revendications violentes qui  sont de nature à retarder l’atteinte des résultats qui ont été  fixés pour le retour à l’ordre constitutionnel.  Donc il faut la paix et qu’on s’accepte afin que la transition se passe dans les conditions idéales. »

Gassime Fofana

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