L’adoption de la politique nationales de la culture guinéenne a été effective ce mercredi. C’est un geste bien normal, mais certains acteurs, craignent encore de sa mise en œuvre. Pour Mohamed Momo Sylla, de l’association Tyabala, «l’adoption de cette politique est bonne chose. Mais il faudrait que les autorités mettent les moyens à la disposition des acteurs culturels pour enfin donner une bonne image à la culture guinéenne. Mais s’il s’agit d’élaborer des document et les garder sans mettre en exécution ce qui est écrit dedans , ça ne sert alors en rien de le faire». Le plus important selon lui est « d’être auprès des acteurs, tout en mettant les moyens financiers».
Si cette orientation que voudrait donner le ministère de la culture à la culture guinéenne fonde sur un espoir, mais pour cet homme, « c’est une politique qui existait déjà depuis le temps de la première République».
La culture guinéenne a été à l’avant-garde de beaucoup de choses dans notre pays. «Cette culture a même payé des fonctionnaires ici, à travers les tournées des ballets africains, qui ont fait le tour du monde. Donc elle peut servir à quelque chose. Mais si on ne fait lire les beaux discours ça ne sera pas facile», explique M.Sylla.
Il reste à savoir si toute fois, après l’adoption de la politique culture guinéenne, les Guinéens vont désormais se retrouver dans les annales des leur culture d’antan.
Aliou Diallo