L’UE au secours de la Guinée : des progrès enregistrés et à fructifier !

Bien que la Guinée soit en transition, les actions de développement se multiplient au crédit du gouvernement de Dr Bernard Goumou. Pour preuve, le ministre des Affaires étrangères était en voyage d’affaires au siège de l’Union européenne. Des échanges ont permis l’acquisition d’une enveloppe de 238 millions d’euros qui pourront permettre à la Guinée de financer ses projets prioritaires et de renforcer ses relations avec ses partenaires. « Je suis heureux de savoir que l’Union européenne continue de renforcer ses relations économiques avec la République de Guinée, même dans les domaines social et politique car, tout doit se faire pour le bien des populations guinéennes. Et cela nous réjouit parce que c’est l’objectif du Chef de l’Etat. Bien sûr, chacun doit jouer son rôle. J’ai été très heureux d’apprendre aujourd’hui l’appui que l’Union européenne a pu dégager pour la Guinée.  Aujourd’hui, on a parlé d’un montant de 238 millions d’euros pour la Guinée. On doit continuer à travailler pour que la partie puisse continuer à être satisfaite. Et eux – aussi doivent se satisfaire des efforts que nous faisons pour la stabilité de la sous-région, à la région et au niveau mondial », a déclaré,  pour l’occasion, le ministre Dr Morissanda Kouyaté.

Ainsi, plusieurs analystes apprécient cette ouverture du pays aux autres mais se demandent en même temps comment cela pourrait être profitable aux populations ? 
« La coopération est aujourd’hui l’une des conditions essentielles du développement,  mais aussi l’un des moyens les plus efficaces pour booster une économie et  aussi satisfaire les besoins vitaux de la population. Car elle permet d’élargir les tuyaux relationnels tant sur les plans économiques que techniques ou  financiers, qui peuvent être sources d’ émergence d’un pays », soutient Ibrahima  Sacko, professeur d’économie-politique avant d’ajouter : «  mais le hic est que la plupart des Etats africains sont confrontés à un véritable phénomène appelé la mal gouvernance. Ce qui fait que, depuis belle lurette, beaucoup d’entre eux n’arrivent pas à profiter pleinement de ces dons ou de ces emprunts issus des relations  bi ou multilatérales. Juste parce que, le plus souvent, une bonne partie de ces ressources extérieures est détournée à des fins personnelles. C’est pourquoi, conclut-il, il faut consolider impérativement la bonne gouvernance dans nos Etats. Sans quoi, le peu qu’on tire des coopérations avec les partenaires  internationaux, ne pourra jamais nous être profitable. »

Gassime Fofana

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