Journée de la Paix : « les institutions qui militent pour la paix ne font pas assez »

Depuis la désintégration du système colonial et la résolution de la seconde guerre  mondiale, beaucoup d’institutions nationales et internationales œuvrent pour promouvoir la stabilité sociopolitique dans le monde. Malgré les efforts de part et d’autre, la plupart des États sont toujours secoués ou menacés par des guerres. Dans une cette interview qu’il a bien voulu accorder à votre site panafricain, l’acteur de la société civile ouest africaine et analyste des risques, Saibou Fofana, profite de la journée internationale de la paix pour parler de l’importance de celle-ci, ses enjeux ainsi que des facteurs qui menacent la paix et du rôle des institutions chargées de sa sauvegarde. 

ledeclic.info : c’est quoi pour vous la paix ?

Saibou Fofana : la paix c’est tout ce que l’on ressent de plénitude dans l’environnement où nous vivons. L’harmonie qui existe entre nous et les autres et en nous. La paix pour l’humanité est synonyme de stabilité, de développement et de tout ce qui concourt au bien-être de chacun dans ses relations avec les autres.
Ce 21 septembre 2020, le monde célèbre la journée internationale de la paix. Que représente cette journée et pourquoi ?

Cette journée est sans aucun doute importante pour l’humanité car elle rappelle combien cette paix est devenue un bien précieux au regard des événements dans le monde et les hostilités qui les accompagnent. 

Quelle analyse faites-vous du rôle des institutions qui militent pour la paix ?

Les institutions qui militent pour la paix ne font vraiment pas assez en comparaison du nombre de conflits dans le monde et des causes ou des raisons dues à leur survenance. Elles sont plus des pompiers que des organisations d’anticipation sur les possibles menaces de la paix. Elles laissent trop souvent faire pour ensuite venir jouer les pompiers comme si la vie des civils compte moins par rapport à ceux qui mettent le feu à la demeure. 

Quels sont les facteurs qui menacent aujourd’hui la paix mondiale ?

Les facteurs sont nombreux mais on peut à ce jour les concentrer dans l’hyper capitalisme et ses méthodes qui ne cessent de creuser les inégalités. Ce qui pourrait  entraîner l’implosion de l’humanité et la disparition de l’espèce humaine.

En tant qu’acteur de paix, qu’est-ce qu’il faut aujourd’hui pour promouvoir la paix dans le monde et en Afrique en particulier ?

Il faut promouvoir le vivre ensemble partout dans le monde et en ce qui concerne l’Afrique, ajouter des gestes barrières qui empêchent des individus comme les dirigeants de créer des conditions de menaces sur la stabilité et la paix dans leurs pays. 

Propos recueillis par Gassime Fofana 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *