Cinéma guinéen :  » Je voudrai juste faire une mise en garde pour les jeunes « 

Richard Hebelamou, est un jeune guinéen qui est aujourd’hui vers le cinéma. Après ses 5 années à l’Institut Supérieur des Arts de Guinée, il ne veut faire carrière que dans le métier qu’il a appris. Nous l’avons rencontré pour parler du cinéma guinéen et ce qu’il compte faire dans ce domaine.

« J’ai été orienté en 2010 à Institut supérieur des arts de Guinée qui est à Dubreka. Après le bac j’étais allé faire le cadrage, tu ne pouvais pas avoir accès. Parmi les étudiants j’étais même le seul a vouloir faire le cadrage. Alors le département m’a orienté en réalisation. Je me suis donc mis en a fond. Cest comme ça je suis venu dans le métier « , entame ce jeune artiste.

En Guinée, il y a plusieurs jeunes qui viennent dans le métier du cinéma par passion. « Aujourd’hui je veux faire carrière dans ce beau métier parce que je suis un passionné je veux toujours aller au-delà de moi, ce métier me donne cette occasion. Après mes études je suis pas resté assis, j’ai trouvé des stages « , explique Richard. Au-delà de tout, le terrain du cinéma guinéen tire encore les pas. C’est pourquoi beaucoup d’acteurs de ce domaine, comptent s’y mettre pour y arriver.  » Il est très difficile de dire aux jeunes de venir dans ce monde du cinéma car nous n’avons pas accès de production. La dernière grand production en Guinée ce le film Moribayasa de cheikh Fantamady Camara paix à son âme. Il faut être dans ce métier par passion, amour de la chose et il ne faut pas s’attendre directement en retour parce que j’ai 3 ans de carrière dans ce métier mais pour l’instant, les choses tardent encore. Je vous donne un exemple on stage à Dakar ce que j’ai eu en plus de trois quatre ans Guinée je n’ai pas eu la moitié de ça. Il faut réfléchir avant de se jeter dans ce milieu si tu as une obligation familiale je conseille d’aller faire autre chose « , renchéri t-il.

Même si les difficultés sont parfois plus pesantes, Richard lui n’a pas pour ambition d’abandonner. C’est en cela qu’il forge en lui une identité. « Jamais, je ne pourrai vivre sans le métier du cinéma.  Je voudrai juste faire une mise en garde pour les jeunes qui pensent que le cinéma c’est vite gagner de l’argent. Enlevez ça de votre tête et foncez si vous êtes passionnés. Nous n’avons pas de subvention, il faut plus de stage sur les métiers du cinéma. Je vous explique le cas du Sénégal qui a dépassé les deux milliards de francs CFA comme subvention. Il nous faut plus de matériels. Que le jeune guinéen arrête de penser qu’il peut tout faire tout seul le cinéma est un travail d’équipe. Même les Nigérians travaillent avec une équipe réduite « , conclut -il.

Aliou Diallo

One thought on “Cinéma guinéen :  » Je voudrai juste faire une mise en garde pour les jeunes « 

  1. Mon frère, compagnon de métier on garde toujours l’espoir par ce sans le cinéma je préfère à ne rien faire .le cinéma est dans mes veines , je fais tout pour être un jour grand cinéaste . Force à tous les isagois et isagais dans le monde

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